Réunion des Élus

[HRP] Ce qui suit explique les grandes lignes du projet, alors c'est à lire avec attention. C'est aussi la seule participation Rp que je demanderai de vous, le reste sera selon votre bon vouloir (Mais j'ai recruté assez de gens qui peuvent en faire sans problème pour ne pas être inquiété^^), et j'espère, pour les autres, qu'être dans un environnement aussi riche en bonnes plumes sera un élément motivant pour vous y mettre pour de bon.

Sur ce, je vous annonce que pour avoir accès au reste du forum, vous devrez avoir posté ici (Je sais, je suis méchant, mais dites vous que plus vite vous réglez ça, plus vite vous pourrez voir des masques tomber... Car j'ai le contrôle du changement de nom... Muahahahahaaaaaa

Note: Je commence avant que tout le monde ne soit inscrit, mais on s'en fout pour le moment, c'est pas ça le plus important^^[/HRP]


Ils étaient plus d'une douzaine, une quinzaine même, tous vêtus d'une longue toge noire et arborant un heaume d'airain, les rendant totalement anonymes. Un chiffre brodé en fil d'argent, différent pour chacune des personnes présentes, était la seule manière d'identifier son prochain. Ils allèrent tous s'installer autour de la massive table qui ornait la pièce, seul mobilier exception faite des chaises sur lesquelles était gravé un chiffre correspondant à ceux qu'arboraient les invités.
La salle elle-même était plutôt sinistre. Elle dégageait une atmosphère lourde, pesante avec ses murs de granit sombre, ses candélabres qui éclairaient faiblement et ses vitraux qui faisaient état d'autant de récits de meurtres, tueries, tortures et autres joyeusetés du même acabit.

Celui qui portait le numéro un prit place au bout de la table, lui qui était vraisemblablement au centre de toute cette affaire. Il prit la parole, confirmant ainsi les doutes de tous et chacun et attirant les regards.

«-Je serai franc et direct, car de toute évidence, si vous êtes ici c'est parce que vous avez été mis au courant de ce qui se trame en ces terres. Je vous l'ai déjà signifié par écrit, je récidive ici. Vous avez été choisi pour vos capacités propres, afin de participer à un projet d'envergure qui se promet de secouer Thessalie jusque dans ses fondations.

Je suis vieux, terriblement vieux, plus que vous ne pourriez le deviner en me regardant simplement, et j'ai vu passer maintes et maintes ères caché au regard des dieux de par mon inaction et ma ruse. Tous ce temps, je l'ai utilisé à analyser le monde qui m'entoure, jusqu'à récemment. De nouvelles puissances se lèveront bien vite, menaçant de répéter les mêmes exactions que leurs ancêtres, pilant sur les valeurs ancestrales de Thessalie, bafouant les préceptes et les traditions millénaires qui ont façonné notre histoire et ébranlant même l'autorité de notre chef suprême, Chaos. Mais je m'opposerai à cela. Je vous ai sélectionné parmi des centaines d'autres êtres supérieurs car vous êtes à même de m'aider à réaliser mon Idéal, de lui donner forme.

Nous serons le Fléau. Nous purgerons Thessalie de ce cancer qui la ronge depuis trop longtemps. Nous sèmerons mort et désolation chez ceux qui tuent notre terre mère et soulèverons ses défenseurs. Nous serons la voix de Chaos et son bras armé.

Que ceux qui sont prêts à me suivre dans cette aventure, dans cette quête le disent maintenant et prêtent serment. Que les autres déguerpissent au plus vite pour ne plus jamais être vus ici...»

[HRP]Z'avez plus qu'à poster ce que vous voulez ici, que ce soit comment votre perso s'est rendu jusqu'ici, ce qu'il pense de l'endroit ou peu importe ce qui vous traverse l'esprit. Vous pouvez même reprendre la lettre que je vous ai envoyé dans vos Rp, ce qui ne serait pas un mal en fait, puisque ce topic va se retrouver sur le forum de baha. Prenez le temps que vous voulez, seul truc: Plus vite vous y arrivez, plus vite vous avez acès à tout le forum... Muahahahahahaaaaaaa... Hem...[/HRP]

n homme avec le même accoutrement que tous les autres était cabré à un bout de la table. En plus d’être positionné stratégiquement autour du meuble en bois massif, sa posture droite et fière le rendait plus imposant et plus intimidant que tous les autres. La salle en elle-même était imposante et était chargé d’une énergie mystique, l’inconnue de cette rencontre la rehaussait tout autant. Lorsque plusieurs invités, semblaient ils l'êtres, furent arrivé, un homme portant une toge chiffrée fit son entré lui aussi. Les traits -caché par un masque- de son visage trahissaient son étonnement face à la beauté tant qu’à la frayeur que laissait dégager l’aura de la pièce. L’homme observa une minute de silence tout en scrutant d’un œil attentif les moindres détails des participants et de la pièce. Pour son plus grand malheur, chacune des personnes présentes portaient un masque, noir lui aussi, afin de garder l’anonymat. L’homme fit le tour de la pièce et trouva finalement la chaise qui lui avait été destiné, un chiffre avait été gravé avec grande précision dans la table, c’était le numéro onze, le même qui était affiché sur sa toge. Plusieurs minutes passèrent et une dizaine d’autres membres du congrès daignèrent de leur présence tour à tour. C’est après l’arrivé de dix-neuf hommes, portant respectivement les numéros de un à seize que celui qui était assis au bout de la table prit la parole…

La voix de l’homme vêtu de la toge noir numéro un avait fini de résonner dans la grande salle. Le timbre de celle-ci semblait puissant et rempli d’assurance, confirmant le jugement initial du dit numéro onze. Le silence durait depuis déjà quelques secondes, qui semblèrent alors aussi longue que l’éternité pour l’homme portant la toge numéro onze. C’est ainsi qu’il se posa la question à savoir si cette alliance avec l’inconnu qu’on lui proposait en valait la peine. Il n’y avait aucun moyen, si ce ne fut que de porter un jugement critique au budget dépensé pour la réunion et les modalités respectées pour garder l’anonymat de tous et chacun afin de déterminer si le bon choix serait celui qu’il adopterais.

Brisant sa réflexion, l’homme portant la toge numéro deux pris les devants de l’affaire en se levant le premier. Il s’avança et porta serment, à genoux devant le maître de la discussion, l’homme à la tunique noir portant le numéro un. Prenant son courage à deux mains et jouant de toute son audace, l’homme ayant hérité du numéro onze se leva à son tour et s’avança lui aussi au devant de la table, juste à la hauteur de l’hôte en noir.

- Vous, grand inconnu, de par votre volonté et vos promesses illustres, vous avez piqué ma curiosité et atteint mon sentiment de fierté. Je ne saurai, si je refuse cette offre, vivre avec la culpabilité de la peur qui m’aura hanté aujourd’hui en cette pièce. À votre requête, mon roi, je vous prête serment et loyauté, jusqu’à ce que la mort m’empêche de servir votre ordre.

L’homme au numéro onze s’inclina longuement avant de revenir à sa place initiale, attendant la réaction des autres invités.

Il était arrivé le premier. Assis dans la grande chaise sombre qui portait le numéro quatre, ses pieds reposaient sur la table et son regard c’était fixé sur la porte d’entrée. Les minutes défilèrent et le cortège des anonymes se poursuivit. A chaque entrée, il donnait l’impression de juger le nouvel arrivant et ne le quittait des yeux qu’à l’ instant où il s’asseyait dans son fauteuil. Le Un entra à son tour et prit place en tête de table. Les regards s’étaient lourdement posés sur leur hôte, tentant de déchiffrer un quelconque signe qui aurait put leur permettre de connaître son identité. Le quatre n’en fit rien, il garda son regard braqué sur la table.

Les masques finissent toujours par tomber.

C’est dans le plus grand silence qu’ils écoutèrent le discours du numéro Un. Les mots et les valeurs que transmettaient ses paroles avaient été choisis avec soin. Tous les hommes présents, s’ils étaient les véritables élus, se sentiraient comme soulevé par la beauté du projet. Déjà, le numéro deux, le onze et le quinze s’étaient levés pour prêter serment.
La chaise portant le quatre recula dans un grincement désagréable. Son occupant se leva, grimpa sur la table et mit un genou à terre.

- « Les infidèles et les perturbateurs seront pendus. Tel est le serment que fait le serviteur de l’ordre divin. »

Il se releva pour descendre de la table. Il prit sa chaise d’une main et la tira dans le coin droit derrière numéro Un. Il disparut dans l’ombre de l’encoignure, d’où le ‘quatre’ du siège luisait d’une couleur argentée surnaturelle, comme pour rappeler sa présence à tous.

Je regardai le Quatre se rasseoir et je me levai, arborant fièrement la brillance argenté du chiffre de l’infini sur ma longue toge. Moi, le huitième élu du Premier prit donc la parole :

-Numéro Un, je serai bref. Sachez que je suis dans votre demeure et que j’ai l’intention d’y rester tant que ka Purge ne soit pas complétée! Mon arc est a votre service mais tout aussi que les armée de la cité elfe, Elinfuin – l’Étoile au cœur des ténèbres.

Je me rassis et jeta un vif coup d’œil aux autre Numéro assis autour de cette grande table.

Maintenant que j’y suis, je ne peux reculer. Je l’ai ramené à son endroit d’origine.IL va peut-être pouvoir revenir, maintenant.

Quel phénomène. Il s'agit là d'une belle démonstration. Le Chiffre six n'a aucune réelle signification. Ce personnage désire se mettre à l'avant-scène, bien certainement, question de pouvoir abuser de sa minime situation de pouvoir? Il tentait d'influencer le Un. Il tentait de le déstabilisé. Formidable représentation, mais, assied-toi, ton cirque est terminé... Rien ne sert de lui parler, il souhaite un réponse du Un. Le Un lui en servira une... Nous sommes une bande d'hérétique, pour la plupart. Croyant ou non, ça ne fait aucune différence. Nous souhaitons l'anéantissement de quelque chose, quelle qu'elle soit. Espérons que le Un le convaincra, j'espère découvrir la visage qui se cache sous le six.

[Je ne réponds pas à ton message, inconnu, il s'agit simplement des pensées du trois, pendant ton interaction.]

Le Huit bougea légèrement son heaume de gauche a droite. Il en avait aucunement l’habitude de porte de tel pièce d’armure et celui-ci le démangeais légèrement. Lorsqu’il jugea que la démangeaison était devenu supportable, il s’adressa au Numéro Un

-Très cher Mîn*, le Enecthui* a tout simplement mis un peu de couleur parmi nous. S’il a le gout de faire quelque tour de magie, je m’en oppose pas. Il a dit ce qu’il avait à dire, bien que cela semble mettre en doute vos rêves. Chacune des personnes assis autour de cette table n’aime pas quelque chose d’une autre. Personne. Je suis loin d’apprécier le fait qu’il dénigre totalement le Grand Chaos.

Je ne connais absolument rien des autres numéros et dans le moment, cela n’est guère ma principale priorité. Même principe pour ceux qui démontre de quelconques capacités magiques. Je pourrai tenté d’en impressionné quelqu’un en disant que, pas plus tard que avant-hier j’ai fait assassiné mon roi et sa progéniture afin d’offrir la puissance militaire de Elinfuin au Mîn mais je ne vois aucun intérêt à le faire. Je sais que je viens d’attirer votre curiosité concernant cet assassinat mais je dévoilerai la raison plus tard.


Je m’avançai légèrement au-dessus de la table, déposa mes bras sur celle-ci et croisa mes deux mains ensembles. On entendit clairement le craquement de mes phalanges dans cette salle ténébreuse à l’ambiance morbide. Je fixa intensément le Un presque comme s’il était un égal et je continuai mes propos.


- Voyez vous, Numéro Un, de mon côté, ce n'est pas de la tension que je ressens. Disons plutôt que ma patience a atteint sa limite depuis un bout. Non pas que je ne sois plus intéresser dans votre projet mais avoir su la lenteur des autres numéros à ce décider, j’aurai pris le temps de manger un morceau en compagnie de ma légion situé à la limite de votre barrière magique.

Chacun d’entre nous possède une spécialité et je pense bien que chacun possède une technique différente d’intimidation. Ce qui m’a attiré ici est le fait que le Numéro a un projet qui va marquer Thessalie. Pour ma part, tuer en est devenu une chose simpliste. Il fut un temps que je recevais l’ordre de tuer tel ou tel personne. Au fil du temps, j’ai monté les échelons et maintenant, c’est moi qui donne ce type d’ordre dans mon royaume.


Pour le moment, tout va pour le mieux. Il ne reste plus qu’à attendre, encore et toujours, l’allégeance des numéros restant.

Je me réinstalla normalement sur ma chaise et discrètement, je retira mon bras gauche de la manche de ma toge afin de flatter délicatement mon petit arc caché sous cette dernière

*Mîn signifie Un en langage Sindarin.
Enecthui signifie sixième en ce même langage

Je ne puis m'empecher de juger le monde, il y avait le numero six, lui qui semblait posséder une grande magie. Que voulait-il montrer par cette démonstration? Cela démontrait-il de sa grandeur ou bien de la peur qu'il a face à tant d'inconnu? Le numero huit, tant qu'à lui, il ne m'inspirait pas confiance. Tant de cruauté qu'il avait fait et qu'il est prêt à faire, il faudra que je me méfie de lui. Il semble très surnois. Et ce, sans compter l'impolitesse qu'il démontrait, cela pouvait bien parraître qu'il a été mal élevé en s'addressant ainsi à son hôte. Effectivement, seul un être des plus cruel pouvait tenter d'assassiner ses propes parents. Le numero trois semblait être tout le contraire du numero huit, elle semblait sereine, mais il est trop tôt pout juger une dame qui ne fait que dire patience. Le numero quinze m'apparraissait comme une de ses brutes reculées qui n'ont aucune instruction. Il agissait comme un barbare qui ne sais pas parler et qu'il veut se faire comprendre. Pourquoi pointe-t-il le plafond? Il à l'air plutôt désorienter celui-la, j'imagine que le numéro un a besoin de ses bras, car je doute que sa tête puisse l'aider. Les numeros deux, onze et quattre semblent complètement soumis au numero un. Ils étaient formels dans leur propos ils le suivront n'importe où, est-ce de la confiance aveugle ou encore des loup solitaire qui cherche un chef? Enfin, il y avait le numero un, celui qui m'inquiètait le plus. Il semble être en pleine possession de ses capacités et il veut mener un tel projet. Seul un être d'une grande puissance peut y arriver. Qui est-ce qui pouvait se permettre d'être le représentant de Chaos lui-même? Cela ne faisait aucun doute sur l'étendue de son pouvoir.

Un autre poussa les portes qui donnaient à la lugubre pièce où plusieurs se trouvaient déjà. Sur sa large toge noire, entièrement trempée, était brodé un numéro, comme pour chaque autre invité. Balayant austèrement la salle du regard, sans un mot, le guerrier prit place entre les numéros Huit et Dix.

Comme le silence pesait lourd depuis les quelques secondes ayant suivi son arrivée, Numéro Neuf prit finalement la parole :

« Si je suis venu ici, parmi vous, ce n'est que pour assouvir un seul et unique but : assouvir un désir profond, celui de rendre à la Thessalie sa grandeur d'antan, qui a été tant bafouée, dévastée et déshonorée. Pour cet Idéal qui est le nôtre à tous, je prête allégeance au Fléau. »

Sur ces quelques mots, Numéro Neuf se tut, et le silence envahit la pièce à nouveau.

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À la première écoute, sa voix semblait plutôt rauque. Cependant, elle était en même temps étrangement claire. On ne pouvait déterminer le sexe de l'inconnu, tout comme sa provenance. Sa grandeur portait à croire qu'il venait des bois, plutôt élancé et à la silhouette mince. Cependant, ses épaules laissaient trahir des années de labeur. Ses mains, quant à elle, étaient habillées de gants; on ne pouvait donc s'y fier afin d'y déceler une touche de féminité ou, au contraire, une poigne forte et rugueuse. Enfin, ils sauraient tout bien assez tôt.

Le sang du Numéro Neuf se glaça. Pour qui se prenait cet inconnu ? Pourquoi était-il si tendu et voyait-il le nouveau venu comme une menace ?
D'une voix posée, Neuf se leva doucement et retourna lentement sa tête vers son interlocuteur et lui adressa la parole :

« Je vous demanderais pardon, Numéro Trois. Premièrement, venant tout juste de me joindre à vous, je ne sais nullement à quoi vous faites référence lorsque vous mentionnez les habiletés d'un certain Numéro Six. Ensuite, vous croyez-vous si supérieur en ayant prêté serment au Numéro Un ? N'est-ce pas ce que nous sommes tous venus faire ? Contrairement à vous, qui n'avez rien à faire de ma vie, je tiens à la vôtre comme à la mienne et à celle de tous ceux autour de cette table. C'est cette individualité dont vous faites preuve qui a tant décimé de nations et qui a nourri la barbarie en nous terres. Je ne crois pas que cette intervention que vous avez offerte à tous ait été pertinente. Si vous ne désirez pas unir votre épée à la mienne dans une même direction, cela n'engage que vous. »

Après une brève pause, Neuf ajouta :

« Ah, j'oubliais : loin de moi l'idée de vous faire croire que le Numéro Un « me doit quelque chose », comme vous le prétendez. En me présentant ici, je dirais plutôt que nous sommes quittes. »

Sur ces dernières paroles, Numéro Neuf reprit place dans son siège et joignit ses mains ensembles, le dos droit.

«Sans vous manquer de respect, chère ou cher inconnu(e), je dois vous avouer que votre réaction me trouble. Vous n'étiez point visée, du moins, personnellement. Je m'adressai à toute la table, et le regard que je déposai sur vous, un peu après mes paroles ne voulait en point affirmer que le message que je venais de passer s'adressait à vous. Seul le numéro quatre peut se sentir non concerné par mon message, il ne mérite pas d'être châtié, lui. L'individualité dont je fais preuve, ce qui selon vous, «causa les déboires de Thessalie», me dicte de ne pas faire confiance à personne, ni à vous, ni à votre voisin. Vous en ferez l'expérience et lorsque vous serez trahi, pour la énième fois, vous pourrez vous lamentez et enfin, avoir recours à votre individualité. On récolte ce que l'on sème, comme on dit par chez vous, et il s'avère que Thessalie m'a cultivé ainsi, rancunière et douteuse. Vous n'y changerez rien, même si vos intentions étaient véritablement saine, ce que je doute au plus haut point, maintenant que vous avez passé le seuil de la salle. Laissons retomber les poussières et laissons parler les mimes, qui pour l'instant ne semble que douter du Fléau, nous nous reverrons bien assez, tôt, je vous en fais la promesse.»

Je retombai sur la chaise de laquelle je m'étais propulsé, fixant le Neuf, droit dans les yeux, ou du moins, à l'endroit où ils semblaient être. Ce personnage venait de se faire une ennemie, et il allait regretter de m'avoir rencontré.

[Premièrement, Neuf, je suis une femme. Les accords que je fais ne sont pas là pour faire beaux. Regarde la prochaine fois, et corrige ton texte, s'il te plait. Ça sera plus cohérent lorsqu'on aura à la poster sur le forum. Si certains trouvent que mon personnage exagère, et bien c'est dans mon plan, aussi. Je souhaitais n'avoir pas beaucoup d'allié, mais beaucoup d'ennemis. Numéro quatre, si c'est possible qu'on se parle en Mp. Votre personnage sombre me plaie beaucoup, et j'aimerais discuter d'une possible alliance, ou du moins, bonne entente entre nos deux personnages. =)]

outes ces discussions ne menaient nulle part, quel manque flagrant de retenue à l'endroit de la salle que de s'adresser ainsi de pareils reproches avant même de s'être réellement parlé. Me dis-je avec une certaine jouissance que cela porterai probablement, dans un avenir très rapproché, à une haine de coopération entre tous ces belligérants. D'abord numéro six qui semblait avoir voulu impressionné la galerie mais qui devant son échec des plus total s'était rétracté et avait offert sa soumission au premier, ensuite numéro trois, qui tentaient d'assouvir son besoin d'affirmation féministe en imposant son semblant autoritaire, puis le numéro quatre, qui quant à lui parlait avec haine mais avec respect, suivis du numéro neuf qui lui croyait être le centre de la discussion dès son arrivé mais qui s'était frappé au numéro trois et finalement, le dernier ayant réellement attiré mon attention, numéro huit lui, tentait de donner l'apparence de l'inatteignable personnage... Pensais-je alors qu'une partie des participants à la discutions s'adonnaient à l'engueulade.

Numéro onze frappa du poing sur la grande table de bois afin de faire taire l'assemblée, non pas dans un geste de "loi et ordre" mais plutôt car il avait pris le mal de crâne. L'homme semblait avoir horriblement mal aux tempes, ayant l'impression qu'elles se compresseraient jusqu'à faire éclore son cerveau hors de sa cavité crânienne. Une fois la salle complètement vidé de ses vibrations sonores, il pu enfin faire le vide dans sa tête: c'était si reposant!

Merci - m'adressais-je alors à la foule - de bien avoir compris la signification de mon geste. J'aimerais d'abord souligner, devant tous, que si mon offre de loyauté envers ce dit numéro un ne semblait pas réfléchie, c'est dans le domaine de l'erroné que vous vous baignez. Je ne m'attarderai pas plus à ce sujet vu les circonstances, m'expliquer ne ferait qu'attiser les discussions. Ensuite, j'aimerais bien que vous manifestiez un peu moins de prétention et plus d'approbation, ne sommes-nous tous pas là pour nos talents personnels, après tout. Sur ces belles paroles, l'homme masqué portant le numéro Onze se tue et écouta à nouveau avec grande concentration l'assemblé parler.

La chaleur accablante émanant de chacun d’entre nous commençait à m’étouffer royalement. Je sentais la sueur s’accaparer de mon front et je ne pouvais que penser à la merveilleuse fraicheur de la nuit qui l’attendait à l’extérieur.

Lorsque Onze finit son petit discours emplis de volonté et de charisme, je ne pût m’empêcher que faire pareillement..

-Le Minib* n’a pas tort. Chacun d’entre vous a accepté l’invitation envoyé par cet homme portant le premier numéro. Chacun possède ses propres convictions et chacun d’entre nous ont juré allégeance. Je ne vois nul intérêt que discriminer ;a décision de quiconque ici. Tant et aussi longtemps que nous serons sous le joug de ce Un, nous combattrons côte-à-côte. Un jour ou l’autre, nous allons tous nous devoir la vie. Je vous risquerai ma vie pour la vôtre, même si au gré du temps, j’en devienne à haïr certains d’entre vous!

Comme l’a mentionné Mîn plus tôt à l’endroit du Enecthui, vous pouvez tous vous en retourner dans le confort de votre demeure, si demeure vous avez. Moi, je reste. Les convictions de cet homme me plaît bien et la cause qu’il défend semble des plus naturelles pour moi. Dorénavant, tel est ma destinée que d’être parmi vous, que ca vous enchante ou non!

Sale thôl* qui me démange de plus en plus. Quand est-ce que cela va se terminer. Je crois bien que je vais passer la nuit à la pleine lune. Le grand chêne dans la cour extérieur va être un lieu propice pour y passer la nuit, je crois bien.

Sans m’en rendre compte, je m’étais lever lors de mon discours et lorsque je m’en rendit compte, je me rassis dans une lenteur indéniable afin de maintenir l’ambiance tendu que Onze et moi venons d’incorporer à cette salle.


*Minib = Onze
Thôl = Heaume

Dans son royaume de l'ouest, un grand roi ce tenais dans le silence sur son trône. Dans une salle inondé de noirceur, ce refugiait un mince filet de lumière, s'accrochant avec misère sur le visage serin du vielle homme. Un bruit sourd et intense retentis a la grande porte de cette salle. Un sujet fit entré l'inconnue. C’était un messager très sombre qui venais porter un message au roi.

une lettre et un paquet.

Le roi s’empressa de lire la missive qui était celé avec un sceau qui lui était inconnue. Il mit la toge qui étais dans le paquet et quitta son château sur sa monture 'un brun bleuté. Il avait plusieurs jour a chevaucher pour arriver a sa destination.

Quelque jour plus tard:

Un lugubre personnage fit son entré dans la grande salle. Il marchais de manière difficile. De passer de son pied gauche a son droit étais en soie une aventure.il respirais le respect et le clame. il regardât ou étais sa place et trouva la chaise qui lui étais destiner. Un belle chaise aillant été gravé a l'aide de son couteau le numéro 7. Il s'assit alors. L'investigateur du message fit son entré, un sombre et intriguant personnage. Il nous annonça un projet: un plan maquiavelique. Suite a un discoure patriotique, il nous fit la demande d'une allégeance sans faille. Le fier No7 offrit sa puissance fracassante a ce NO1. Il fit un pas a vers l'avant vêtue de sa lourde armure caché par cette toge si soigneusement brodé et lui dit:

<< Toi, Homme d'honneur, je te suivrais jusqu'a ce que la mort m'emporte.>>

Il serra sont poing et frappa ca poitrine ou ce cachait son cœur de fier combattant. Le son résonna dans toute la pièce. L'homme mystérieux acquiesça d'un signe de tête. L'homme de l'ouest retourna a sa place attribué: Le NUMERO 7!

Enfin, le monde qui m'entourait avait cesser de faire l'éloge de leur talent et de leur pouvoir. Voyant que presque toute l'assemblé s'était levée, je décidai de prendre la parole également.

«Numero Un, je suivrai vos pas dans vos expéditions, je combatterai avec vous sur les champs de bataille et je savourerai la victoire à vos coté.»

Cela faisait quelques heures que le Numéro Treize assistait en incognito aux débats de cette assemblée. Mais c'était en ce jour particulier qu'il avait décidé de s'y présenter, à dfaut d'être un spectateur, mais plutôt comme un membre à part entière de l'assemblée.

Lorsque le temps fût venu le temps de se présenter, il s'avanca en plein milieu de cette assemblée pour que tous puissent le voir et l'entendre clairement et il prit la parole: «Bonsoir mesdames et messieurs, permettez-moi de m'introduire, je suis le Numéro Treize.»

«Étant donné que je ne sais pas quelles informations je suis autorisé à partager avec vous ici-même, je n'ajouterai rien de plus à ma présentation de peur d'en dire trop.»

«Sachez seulement que je suis une homme de parole qui n'hésites pas à se battre pour ses frères. J'espère seulement que ce sentiment n'est pas partagé par moi-même uniquement et qu'il est répandu a travers cette assemblée.»

Sur ces paroles, le numéro Treize se retourna et s'est assis sur la chaise libre la plus proche de lui.

On l'avait averti qu'il se tenait, en un lieu à la fois secret et sinistre, une réunion qui pourrait l'intéresser. On l'avait averti que certains Anathoïs, désireux de rendre à la terre thessalienne la gloire d'antan de Chaos, se rassemblaient, sous l'égide de la confidentialité, pour discuter d'une future confrérie meurtrière dont le sang et le carnage seraient les principaux mots d'ordre. Il s'en était d'abord esclaffé : il savait que ce genre de projets " purificateurs " ne fonctionne que très rarement, étant donné que la volonté n'est chose que très peu considérable pour lui. Les autres n'ont pas de volonté, avait-il toujours pensé, car les autres n'ont pas le Chaos dans leur sang. Lui l'avait.
Il était entré dans cette pièce d'un pas lent, décidé. Il ne regardait pas les autres, car ils lui importaient peu - tous portaient un chiffre, même lui, et il savait auquel il devait parler. Il grogna, mécontent de ne pouvoir trouver ce qui était la raison de sa venue.

" Allons, numéro Un, montre-toi! Montre-toi à moi... "

Il traversa la salle, ne souciant pas des autres. Quatre, huit, onze... onze n'est pas Un, pensa-t-il. Il jeta un bref regard autour de lui, dénotant chaque chiffre sur les tuniques des individus l'entourant. Après un bref, il trouva.

" Un! "

Puis, la dynamique dans la pièce changea. Vingt, le dernier à être entré dans la pièce, ne se souciant que très peu des discussions qui suivaient leur cours à ce moment bien précis, se précipita violemment vers le numéro Un.

" Numéro Un, que de joie! Joie que de trouver ce que l'on cherche... "

Vingt agrippa solidement le bras du numéro Un, l'amenant vers lui. Ce dernier ne pouvait voir le sourire inquiétant que lui servait celui qui venait tout juste d'entrer - un heaume d'airain l'en empêchait.

" Vous me sembez être un individu impertinent, mon brave. Ne vous méprenez pas, j'aime cela. Vous savez, vous allez tenter une action qui pourrait s'avérer bien périlleuse : tenter de restaurer l'ordre du Chaos, de ranimer le Fléau pour raviver Thessalie. Or, je suis le Chaos. Je suis un des trois seuls Fléaux que je connaisse - le Loup, l'Ours et le Limier sont les vraies Calamités qui parsèment ces contrées. J'estime que les autres ont encore des choses à me prouver. Je n'ai pas encore vu la souillure embrasser leur être, je n'ai pas encore vu leur lèvres être trempées dans le sang frais. "

Puis, à l'assemblée, il s'exclama, la foudre embrasant son for intérieur.

" Vous voulez rétablir le Chaos? Je suis le Chaos. Comptez-moi de la partie. "

Le 17 était atterré... littéralement. Assis devant cette table depuis le début de la réunion, son moral était au plus bas. Des semaines d'enquête pour tenter de découvrir ce qu'était cette réunion secrète lui semblaient maintenant perdues. Il avait perdu certains de ses plus fidèles hommes de main dans l'entreprise, il lui avait fallut dépenser de grosses sommes d'argent pour tenter de découvrir les informations qui permettraient de parvenir au 1 puis de gagner sa confiance, le rôle qu'il jouait depuis lors lui pesait maintenant... Tous ces efforts, toutes ces pertes... Et tout ça pour quoi ? Pour voir un vieil homme sur le déclin entreprendre un discours passionné sur les forces de Chaos et de ses fidèles. Il y a bien longtemps que 17 avait renoncé à Chaos... Et il y avait les autres ! Entre le muet, le prestidigitateur en mal d'attention, et les autres qui se chamaillaient, y en avait-il vraiment un qui tenait la route là dedans ? La susnommée 3 avait l'air assez jolie, mais encore plus frigide... 17 aimait bien les frigides, il y avait un défi plus grand à les séduire, mais de là à prendre le risque de tomber sur une psychopathe qui risquait de lui découper les parties intimes à la première occasion...

Il se perdait dans ses pensées, ne prêtant même plus attention aux élucubrations des autres numéros. Son heaume et son manteau étaient beaucoup trop larges pour lui et ils l'étouffaient dans une chaleur d'autant plus désagréable que la pièce était humide. Les pierres, pensa-t-il en levant les yeux au ciel, ça fait toujours cossu mais c'est loin d'être douillet...
Il n'avait maintenant qu'une chose en tête, comment se sortir de cette réunion de fous sans risquer d'être découpé en rondelles par tous ces fanatiques.

Alors qu'il s'apprêtait à quitter son siège discrètement, une force sembla retenir mystérieusement le 17. Le raisonnement qu'il avait jusqu'alors tenu s'inversa dans son esprit, de nouveaux rouages apparaissaient subitement et s'enclenchaient dans son esprit. Le 17 était trop absorbé par ces tout nouveaux rouages du raisonnement qu'il ne prêta pas attention à la manière fort curieuse dont ils avaient émergé dans son esprit... A les entendre, ils sont prêts à suivre le 1 n'importe où, ce sont des fanatiques de Chaos, ils peuvent être à l'origine d'un renouveau de la religion recentrée sur l'idée de Chaos. Quand on sait comment les religions deviennent riches quand les fidèles commencent à s'accroître, je me dois d'être un de ceux là. C'est une occasion unique de devenir cardinal d'une puissante religion, nos nombreux fidèles me couvriront d'or ! C'est en réalité un investissement à long-terme !

Le 17 se leva doucement, s'avança vers le 1 en pataugeant dans son accoutrement bien trop large. Il s'agenouilla devant le vieux et lui jura fidélité comme il avait vu faire les autres. Il embrassa la main ridée du vieil, remarquant avec intérêt la bague en or ornée d'une pierre précieuse de taille considérable au doigt de 1. C'est un bon début, pensa-t-il, peut être même qu'on m'en offrira une si je suis zélé.